Forum

Ceci est un espace de débat.
En tant qu'usagers de la Vire, vous avez des suggestions pour l' aménagement cohérent de notre territoire.
Réagissez à nos propositions, ou si vous souhaitez adhérer à l'association, envoyer nous vos coordonnées. Les réponses à vos remarques seront publiées sur cette page.

sujets de discussion:

L'avenir de la gabare. La gabarre vient de trouver un repreneur...


Participerons-nous à la fête de la Vire cette année? Décus par le mode d 'organisation par la ville, nous n'avions pas souhaité y participer l'an dernier.

Nous attendons votre avis, vos réactions...

message de g_degand@club-internet.fr =
Instituteur, je réalise actuellement avec ma classe un cédérom sur la Vire. Il est en cours de réalisation et c’est avec plaisir que je vous le ferai parvenir. J’ai pris beaucoup de plaisir à naviguer sur votre site et je suis sûr qu’il passionnera les enfants de ma classe. Ils ne manqueront pas de vous faire parvenir leurs impressions. A bientôt sans doute et bravo pour votre travail.


message de cp.gendrin@netcourrier.fr =
Bravo pour votre site que nous avons trouvé très bien fait et très intéressant.
La classe de CP de l'école Gendrin à Saint-Lô


message de pascal Hermon@moulins.bas.normands.free.fr
Très joli travail. Votre site est accueillant, clair, plaisant. J’espère qu’il sera bien visité par un maximum de personnes afin que l’association soit connue et reconnue, et par là-même les associations affiliées. Encore bravo, bonne continuation à tous...
Puisse le projet concernant la gabare aboutir.

message de r.marie50@tele2.fr
Ayant fait de nombreuses recherches sur la commune de Ste-Suzanne-sur-Vire (j’y suis né), je peux donner quelques précisions et aussi nuancer des indications fournies par l'Association sur son site.
Eglise effectivement classée en 1931 (arrêté du 3 mars), mais la tradition s'accorde seulement à dire qu'elle est du XVe s., bien que l'on ait écrit qu'elle fut construite au milieu du XVe s. (Normandie monumentale et pittoresque, G. Guillot, 1899). M. de Gerville, qui a visité au XIXe s. les communes du département, lui, la voyait autant du début du XVIe s.
Avant d'être incorporée au diocèse de Coutances en 1802, la paroisse de Ste-Suzanne dépendait de celui de Bayeux, comme d'ailleurs un bon nombre de paroisses situées à l'est de la Vire, appartenant maintenant aux cantons de St-Clair et Thorigny. Cela peut expliquer (en partie) que l'évêque de Bayeux fût en possession d'un fief important à Ste-Suzanne (celui de la Cosnardière) ; en fait, c'est au Prieur et Frères de l'Hôtel-Dieu de Bayeux que ce fief devait appartenir (vers 1560 ou avant).
Des membres de la famille noble implantée à Condé et Ste-Suzanne, les de Brébeuf, demeuraient à Bayeux (sinon à l'entour) où selon M. Béziers, chanoine du St Sépulcre, Jean de Brébeuf le martyr, pourrait être né au cours d'un déplacement de sa mère chez des cousins de la branche maternelle (Histoire sommaire de la ville de Bayeux, Béziers, 1773). La tradition actuelle fait naître le saint apôtre des Hurons à Condé-sur-Vire en 1593, s'appuyant sur la mention latine "Natus in oppido Condaei" qui figure à Rome dans les Archives générales de la Compagnie de Jésus. Natus qui signifie pourtant avant tout né peut simplement ici vouloir dire originaire ; dans une période un peu plus récente, il n'est pas rare de voir la confusion entre les deux termes dans les actes, du moins écrits en français. Les registres de Condé ne commençant qu'en 1596, et ceux incomplets (que j’ai consultés) des 19 paroisses et assimilées de Bayeux, ne permettent toujours pas de lever le doute.
Noter au passage que pour le poète Georges de Brébeuf (peu connu, ayant à son nom une rue à Thorigny et non évoqué sur le site), traducteur de la Pharsale, neveu de Jean, on ne sait non plus toujours pas s'il est né à Thorigny, où son père était avocat et où eut lieu la ratification du traité de mariage, ou à Ste-Suzanne (deux frères et une soeur y ont été baptisés, ainsi qu'un nommé Georges, juste avant, en 1617 ou 18). Les sources de 1ère main, qui en ces temps manquaient souvent de précision, ont également disparu dans les deux paroisses concernées.
Des d'Aubigny, autre famille noble, demeuraient à Ste-Suzanne. A leur sujet, je n'ai rien trouvé qui les rattache à des familles du Bessin. On devrait donc plutôt écrire des nobles avaient des attaches familiales dans le Bessin et non les nobles (et de préférence à leurs familles, pour éviter l'inexactitude).
Lors des bombardements de 1944, l'on dit plutôt que l'objectif était le pont routier, peut-être parce que, jamais atteint, il fut miné par les Allemands, fin juillet, lors de leur retraite afin d'entraver la progression des troupes alliées. Mais la proximité du pont de chemin de fer, non touché, faisait de ce nœud de communication sans doute un double objectif stratégique.
Les vitraux de l'église, voisine, volèrent bien en éclats (selon un témoignage que le maire d'après 1945, présent à Ste-Suzanne en 1944, vient de me donner) ; nouveaux vitraux effectivement des années 1950 (réalisés en 2 étapes, en 1952 et 1956). Lors des grandes crues, la Vire arrive au pied du portail ; en 1852, l'eau monta même jusqu'aux marches du maître-autel (selon une transcription du livre paroissial par l’abbé Desurvire, curé à partir de 1862).
Les raccourcis de l'Histoire, locale ou générale, sont toujours très difficiles. Sans en écrire beaucoup plus, mes indications devraient permettre d'affiner quelque peu le propos. Merci et entièrement vôtre.
R. MARIE, le 11 juillet 2004.