Après plusieurs
années d'animation vélo-rail sur un week-end, l'association a réussi à pérenniser l'activité vélo-rail en saison estivale.
Etude sur la possibilité
de rachat et mise en valeur des fours à chaux de La Meauffe par une collectivité.
Une épave de gabare a été découverte à Sainte-Suzanne-sur-Vire,
il faudrait définir un projet de mise en valeur avec la Mairie.
Réflexion
sur la possibilité des développer une manifestation sportive avec classement
sur le halage. La compétition se ferait en partenariat avec divers
clubs sportifs du Saint-Lois et le Syndicat Mixte du Val de Vire. Avis à tous
les amateurs qui ont des idées sur le sujet: Contactez-nous
sur le forum.
Directive européenne 12/2000: objectif propreté des rivières à l'horizon 2015
POUR LA VIRE est intervenue à la commission géographique du bassin
de l'Agence de l'Eau Seine Normandie pour que soit ajouté au programme 2004-2006
de l'Agence le lancement du Schéma d'Aménagement de Gestion Des Eaux du bassin
de la Vire de la source à la mer. Le tissu associatif et l'administration sont
prêts : et les Élus? réponse à suivre, dans le bassin de la Vire, ils n'ont
pas à ce jour dépassé les démarches (très) partielles des contrats ruraux ou
territoriaux. Leur timidité ou frilosité face aux importantes questions économiques
et sanitaires que posent les qualités et usages de l'eau, posent également le
degré de responsabilité des élus de notre bassin de vie, et/ou leur volonté
réelle de dialoguer sur les questions de fonds.
Étude de faisabilité de la navigation en aval de Saint-Lô
La dernière étape intermédiaire du travail effectué par le cabinet
mandaté par le Syndicat Mixte du Val de Vire (périmètre autour de St-Lô) confirme
l'importance des pollutions (nitrates et phosphates - et quid des pesticides?)
reçues en amont de St-Lô, avec pour origines notables l'absence de station d'épuration
conforme à Vire (illégal depuis 1998, annoncée pour 2005?) et les pollutions
diffuses agricoles. Les biefs avec retenues d'eau créées
artificiellement par l'homme autour de St-Lô sont favorables au développement
d'algues vertes l'été. Depuis 1995, la DDE "vide" les biefs pour faire s'écouler
l'eau et éviter le stade ultime où les poissons crèvent. Dans ces conditions
le projet de développement économique vital pour St-Lô, LA NAVIGATION en aval
sur 14kms, dont POUR LA VIRE est à l'origine, n'apparaît pas réalisable. D'autant
qu'il faut refaire un bief en aval de Saint-Lô, en remettant les portes de l'écluse
du Maupas (voir texte contribution 1997). Il est d'autant plus urgent de lancer
le Schéma d'Aménagement de Gestion des Eaux du Bassin de la Vire pour revenir
à un niveau de qualité des eaux qui permettra cette navigation.
photo:PY Lemeur
Microcentrale de La Chapelle Sur Vire
L'association pour la Protection du Site de La Chapelle Sur Vire,
adhérente de notre Fédération, a demandé au Tribunal Administratif d'annuler
le nouvel arrêté préfectoral de janvier 2003 autorisant l'exploitation. Rappelons
que cette association a déjà fait annuler un précédent arrêté sur le même sujet,
tant à Caen qu'en appel à Nantes. Ses motivations soulignent les contradictions
de cette exploitation avec - les recommandations du SDAGE (effet de barrage,
prélèvement aux limites du débit réservé, destruction de poissons migrateurs)
- l’impact économique très dommageable pour l’exploitation du restaurant (barrière
entre le restaurant et la rivière, et unique point de vue depuis les fenêtres
du restaurant) - les investissements publics réalisés à l’occasion du contrat
de Pôle Intercommunal et la fréquentation effective du site (barrière entre
le halage et le centre du bourg, impact visuel permanent sans harmonie avec
le lieu et les anciennes architectures en pierre voisines).
Fours à Chaux de La Meauffe, site inscrit à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques
Deux personnes physiques, également adhérents de notre Fédération,
ont demandé au tribunal administratif l'annulation de l'arrêté préfectoral de
Janvier 2003 ayant autorisé les travaux en périmètre de site inscrit à l'inventaire
des monuments historiques sans consultation préalable au lancement des travaux
de l'architecte de bâtiments de France. Rappelons que notre Fédération s'était
ému de ces travaux motivés par l'électrification de la ligne Caen-Rennes, mais
qui ont enseveli sous terre le "passage historique sous un pont" et le "port
à gabare" qui faisaient la singularité de ce complexe chaufournier intégrant
extraction, fabrication et évacuation des matériaux à un stade industriel à
l'apogée (1860/70). POUR LA VIRE étant une association de projet de développement
commun n'a pas vocation a agir en contentieux. Toute personne ou association,
notamment locale, qui souhaite se joindre à l'action devant le TA peut contacter
Pour la Vire qui relaiera l'information. Dans l'espoir que les travaux puissent
être repris, il est largement temps, y compris avant l'électrification de la
ligne SNCF Caen-Rennes qui n'interviendra qu'en 2006. Et RFF/SNCF
doivent rendre au patrimoine ce qu'ils ont économisé en ne consultant pas l'architecte
des bâtiments de France en préalable au lancement des travaux, à savoir une
économie estimée à ... 600000 euros! Dans ces conditions de "fait accompli"
"couvert par arrêté préfectoral", quelle chance même minime a le prochain site
classé qui se trouvera sur le prochain chantier de la SNCF? Une seule : la réaction
citoyenne face l'application critiquable de la loi.
Dernières Nouvelles: Courant avril 2004 le tribunal administratif de
Caen a débouté les plaignants au prétexte que le préfet n'était pas tenu de
suivre l'avis de l'architecte des batiments de France et en l'absence d'atteinte
majeure au site. Face a un arreté jugé peu motivé les plaignants nous ont informé
qu'ils poursuivent leur action en appel.
Articles de Presse:
"Les archéologues insistent sur l'intérêt
du site"
"Le port à gabares" Presse de la Manche
12 janvier 2003
"Pour La Vire crie patrimoine en danger
" Ouest France 13 janvier 2003
"Pour La Vire en désaccord total
avec le préfet" Ouest France 4 février 2003